⚠️ Le DYU D2 a été remplacé par le DYU D3 (voir notre avis).
Un mini vélo électrique léger qu'on emmène partout avec soi. Possibilité de pédaler quand il n'a plus de batterie. Siège ajustable. Freins à disques. Pliage rapide.
Budget : € | Vitesse : 25 km/h | Autonomie : 40 km
Après avoir essayé le premier modèle de la gamme, je continue sur ma lancée avec un test du vélo électrique F-Wheel DYU D2. Au programme, beaucoup de ressemblances, notamment le design, mais surtout des améliorations très attendues. Suivez-moi pour découvrir ce petit bolide à deux roues.
Mon avis sur le F-Wheel DYU D2
Une belle amélioration par rapport au modèle précédent DYU 1 : ajout des pédales et meilleure autonomie
Le vélo électrique F wheel DYU D2 est livré emballé dans du papier à bulle et entouré de rembourrage, dans un grand carton, en kit. Il ne faudra que 10 minutes pour le monter. Vous devez tout d’abord installer le guidon, puis les pédales et les gardes-boue.


Je ne vous cache pas que j’apprécie énormément le design des F-Wheel de DYU. Plutôt sobre et épuré, le détail des finitions, aussi bien sur le guidon qu’au niveau des feux, se remarque. La conception à la fois résistante et légère fait le charme de ce vélo électrique.

On retrouve sur le guidon la plupart des fonctions qui vous nous intéresser. Sur la gauche, le bouton d’allumage, le frein avant et le klaxon. Sur la droite, le frein arrière, la poignée d’accélération et un écran de bord qui vous permet de consulter au guidon différentes informations comme la distance parcourue, le mode de conduite ou l’allumage des feux.
Ce petit bolide est disponible en coloris noir ou blanc avec finitions rouges au moment de mon test.
Je me suis très vite habitué à sa petite taille. À peine le bouton de démarrage enclenché et la poignée d’accélération tournée, le vélo nous emmène avec peps, mais tout en douceur.
La sensation est donc très agréable : on sent qu’on avance à bonne allure, sans pour autant être déstabilisé par la vitesse.

Une amélioration pointée par rapport au DYU D1, c’est la présence de pédales. C’est vraiment un point qui m’a séduit, car il permet d’économiser la batterie sur des parcours plus longs.
Le confort de pédalage est étonnamment bon. On peut s’attendre sur ce genre de format assez petit, à un confort assez mauvais, mais ce n’est pas mon avis. Pour l’avoir utilisé en alternant le mode automatique et manuel, je suis assez satisfait sur les phases de pédalage, qui ne sont pas une corvée, car le vélo reste malgré tout plutôt léger.
Passons à la technique…
J’aime particulièrement cette partie du test, qui permet de voir si le constructeur annonce une autonomie réelle. C’est le cas pour le vélo électrique F-Wheel D2 ! En mode électrique, j’ai pu parcourir des distances entre 18 et 19,5 km sans problème, soit un peu plus d’une heure.
La batterie tient bon sur toute la longueur, et on ne ressent de faiblesse que sur les derniers mètres. Arrivé au bout, c’est un vrai plaisir de pouvoir passer en mode manuel et de pédaler pour terminer son parcours.
La batterie se recharge en insérant le câble fourni dans la trappe et en se branchant directement sur prise EU.
Le moteur de 250 W se trouve dans la roue arrière et la batterie Li-on de 5200 mAh au niveau du cadre du vélo. La vitesse est régulée pour ne pas vider la batterie de manière intensive. C’est pour cette raison que vous n’atteindrez que très rarement les 30 km/h maximum annoncés.
Pour ma part, j’oscille entre 23 et 27 km/h, ce qui est déjà très bien en ville et pour l’usage trajet maison-travail et commerces que j’en fais.
L’accélération se fait de manière progressive, donnant un confort de conduite assez agréable.
Ce vélo est équipé de freins à disques avant et arrière qui font très bien leur travail. Très réactif sans pour autant être brusque, le freinage se maîtrise plutôt bien.
J’apprécie beaucoup l’allumage du feu arrière au freinage, pour plus de sécurité !

L’ordinateur de bord intégré au guidon vous permet de consulter des informations comme la distance parcourue, la vitesse, mais aussi de gérer l’allumage des feux et de changer de mode de conduite.
Il est possible de passer d’un mode de conduite électrique, c’est à dire automatique, à un mode manuel, où vous allez pédaler comme sur un vélo normal.
Ces deux modes permettent d’économiser la batterie à sa convenance et selon son parcours.
Je l’avais adoré sur le D1, et le D2 le propose également : le régulateur de vitesse.
Véritable fonctionnalité de confort, le régulateur permet de stabiliser sa vitesse de croisière, et de libérer l’action de la main sur la poignée. Celui-ci s’actionne via l’écran de bord.
Rien à redire sur la sécurité au volant de ce vélo électrique. On reste vigilant quand il est poussé à sa vitesse maximum, mais on sent bien qu’il a été parfaitement étudié pour cet usage.
Il tient la route tout en proposant un éclairage adapté et l’allumage du feu arrière lors du freinage offre une sécurité supplémentaire. il ne faut pas se fier à ses petites roues, car elles sont capables de tenir sur des routes pas toujours en bon état.
L’application mobile va vous permettre de gérer votre vélo électrique en toute simplicité. Pour l’associer, il suffit d’allumer le vélo, de lancer l’application et la synchroniser (le GPS et le Bluetooth du téléphone doivent être activés au préalable).
Celle-ci va vous permettre de consulter différentes informations sur l’utilisation du vélo, et de le débrider une fois la distance d’environ 16 km parcourue. Il est possible de générer un mot de passe, bloquant le vélo en cas de vol. On notera quand même qu’il est possible de pédaler…
Conclusion
Après plus d’un mois de test du vélo électrique F-Wheel DYU D2, je peux dire que je suis très satisfait. Je trouve le prix assez abordable pour un vélo électrique qui va vous accompagner durant vos trajets quotidiens.
Il est manoeuvrable assez facilement, ce qui le rend pratique dans les transports en commun et se range facilement dans un coffre de véhicule.
La vitesse est parfaite pour un usage en ville. On se sent en sécurité dans un trafic modéré.
L’autonomie est adaptée pour un usage quotidien. Je me rends tous les jours au travail accompagné de mon DYU D2, et quand j’ai oublié de le recharger la veille, j’emporte le cable pour le recharger sur place.